Lecture musicale et dessinée

Le tracas de Blaise

Cet album, publié chez l’Atelier du poisson soluble et illustré par Julien Martinière, a reçu la pépite d’or 2018 (SLPJ de Montreuil).

Lecture musicale (éventuellement dessinée)

Au départ, nos lectures en musique sont des histoires, des poèmes, des textes que Raphaële Frier a écrits et publiés. Puis, grâce au duo Aimée Lespierres, (guitare et voix), ces textes rencontrent l’instrument, le chant, la chanson. Ainsi, l’autrice et les musiciens livrent au public leur vision de l’histoire. Quand l’illustrateur de l’album vient compléter le spectacle, celui-ci évolue en lecture musicale et dessinée.

Un album audacieux, récit fantastique mêlé d’humour, au dénouement optimiste. Blaise se réveille un matin, après une nuit de rêves sans doute agités. En enfilant sa première pantoufle, il comprend qu’une chose bizarre vient de lui arriver… Ses pieds se sont changés en pattes d’ours ! Et chaque jour, la fourrure gagne du terrain. Malgré cette bien étrange métamorphose, Blaise continue à se rendre à son bureau, il fait face aux tracas de plus en plus pesants, jusqu’au grand changement !

Durée : 
45 minutes

Conditions : 
le spectacle se joue en intérieur devant un public assis et met en scène 3 artistes (4 si présence du dessinateur).

« Soulevée entre autre par cet album, la question du retour au sauvage. L’album est à la fois plein de références à la littérature jeunesse des années 70-80, mais en même temps il s’inscrit dans un récit d’une modernité, d’une actualité très forte »

Christophe Honoré

« Le retour du sauvage est un thème très actuel. Et je trouve que là, il est traité avec un humour discret. C’est très fin, très subtil, et aussi très intéressant sur un plan graphique »

Michel Abescat (Télérama)

« On est dans une tradition anglo-saxonne, cela fait aussi penser aux premiers livres de Tomi Ungerer. Pour moi, c’est le livre de la sélection le plus réussi, dans le sens où c’est celui qui réduit le plus l’espace entre l’intention et la réalisation. »

Frédéric Potet (Le Monde)

« Il y a différents niveaux de lecture de l’histoire, mais aussi différents niveaux de lecture de l’image, et ça pour moi c’est ce qui fait la qualité d’un album jeunesse. Cette possibilité de partage et de plaisir et de compréhension différente entre les adultes et les enfants. »

Sylvie Vassallo, directrice du salon de Montreuil